Rachid M’Barki : le journaliste se défend devant la commission d’enquête

L’ancien présentateur de BFM-TV, Rachid M’Barki, licencié en février dernier après des soupçons d’ingérence étrangère dans son travail, a clamé son innocence, mercredi 23 mars 2023, devant une commission d’enquête parlementaire.

Rachid M’Barki estime être la cible d’un “lynchage médiatique.” L’ancien présentateur de BFM-TV, licencié en février dernier après des soupçons d’ingérence étrangère dans son travail, a clamé son innocence, mercredi 23 mars 2023, devant une commission d’enquête parlementaire.

Dans les faits, il est soupçonné d’avoir diffusé, courant 2022, à plusieurs reprises, des sujets non validés par la rédaction en chef de la chaîne. L’homme de 54 ans est ainsi accusé d'avoir relayé des informations pour le compte de gouvernements étrangers, notamment le Maroc.

Mais durant l’audition devant les parlementaires, mercredi, il a nié ces accusations. “Tout cela est faux et relève de la calomnie pure”, assure l’ex-présentateur de “Faites entrer l’accusé”. Et d’ajouter “je ne pensais pas me retrouver spectateur de ma mise à mort professionnelle”.

Le journaliste a de nouveau affirmé durant l’audition qu'il a “passé” ces sujets, dit-il, “uniquement pour rendre service à une connaissance”, Jean-Pierre Duthion. Il s’agit d’un intermédiaire français spécialisé dans les campagnes d’influence.

Rachid M'Barki a assuré ne pas avoir “l’impression qu’il pouvait travailler pour quelqu’un qui essayait de manipuler une information”. Désormais, la commission d’enquête parlementaire doit entendre jeudi le directeur général de BFM-TV, Marc-Olivier Fogiel.